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Mini-galerie
3492, avenue Laval
Montréal (QC) Canada  H2X 3C8

La mini-galerie de l'UNEQ accueillera sur ses murs des œuvres de la jeune bédéiste algérienne Nawel Louerrad, du 2 au 29 mai 2015, dans le cadre du Rallye-Expos du festival Vues d'Afrique.

Heures d'ouverture : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h.

Les vêpres algériennes, c’est d’abord le titre du blogue que Nawel Louerrad tient sur le Net puis celui de sa première bande dessinée publiée en Algérie. En fait, Les vêpres algériennes s’inscrivent dans une démarche globale. Pour cette jeune bédéiste, Les vêpres algériennes, en référence aux Vêpres siciliennes, évoque la révolte ou le refus, et ce, au sens le plus intime et le moins guerrier du terme. En utilisant le dessin, entre autres choses, elle tente de comprendre la violence. Avec la bande dessinée, le titre revêt un sens plus politique. À travers sa réflexion, elle se questionne sur la mémoire de son pays, l’Algérie et tout particulièrement sur ce qu’est la mémoire «traumatique» qui les relie aux guerres passées.

Son dessin est le plus souvent filaire. Nawel Louerrad s’intéresse tout particulièrement à la fragilité du trait. Le noir et blanc lui permettent d’explorer la lumière et les contrastes ainsi que les espaces qu’ils créent. Pour le moment, la couleur ne l’inspire pas comme moyen d’expression considérant aussi qu’elle a conscience d’avoir encore beaucoup à apprendre du noir et blanc.
Malgré le fait que ses dessins présentent une prédominance du masculin, elle croit que les personnages qu’elle dessine agissent à titre de comédiens de théâtre. Si elle utilise toujours les mêmes, elle les souhaite aussi «désincarnés» comme dans un chœur grec où le texte est narré par l’un ou l’autre, indifféremment.

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