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Le 5 décembre 2017 à 11 h 30, la Maison du développement durable, en collaboration avec la Fondation David Suzuki et les Amis de l'Insectarium de Montréal, présente le panel « Les insectes à notre rescousse! » organisé par Louise Hénault-Ethier. Dégustations et distribution d’échantillons seront du rendez-vous!

Contexte

Pour faire face à une augmentation de la population mondiale et réduire les pressions anthropiques sur les écosystèmes, on parle de plus en plus d’introduire des insectes dans notre alimentation. Les insectes nécessitent moins d’aliments pour croître que les animaux d’élevage à sang chaud. Les élevages d’insectes émettraient moins de GES, consommeraient moins d’eau et utiliseraient moins d’espace que les élevages de bœufs, porcs et poulets. Mais être nutritifs et avec une impact environnemental amoindri ne suffit pas à rendre les insectes séduisants pour tous les consommateurs.

Les entreprises qui proposent des produits à base d’insectes au Québec fleurissent et offrent des produits appréciés par les consommateurs qui osent les essayer. Mais tout le monde n’est pas encore prêt à troquer la viande contre quelques insectes. Il reste quelques barrières psychologiques à la généralisation de cette pratique. Qu’à cela ne tienne, on peut aussi réduire l’empreinte environnementale de nos élevages de poulets ou de poissons en introduisant des insectes dans leur alimentation. En effet, un bonne partie de l’impact des élevages est liée à la production de leurs moulées alimentaires. Les monocultures intensives de maïs et le soya dégradent l’eau, le sol et minent la biodiversité. Les moulées de poissons destinées à l’aquaculture contiennent aussi souvent du soya, mais en plus, ils contiennent des poissons sauvages dont la surpêche menace la viabilité des écosystèmes et le gagne-pain des pêcheurs. Enfin, les résidus organiques qui composent le tiers de nos déchets émettent des GES lorsqu’enfouis.

Le processus de compostage, pourtant utile pour plusieurs résidus verts ou municipaux, on gaspille le potentiel alimentaire de certains résidus commerciaux et agro-industriel dont la qualité et la traçabilité sont importants. Ainsi, en faisant transformer des résidus organiques sains par des insectes, comme la mouche soldat noire, on peut produire des moulées plus écologiques pour les animaux d’élevage.

Tout cela semble de la science fiction? Détrompez-vous, cette industrie opère déjà au pays, avec la bénédiction de l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

Exposants

Bureau du développement durable

Uka Protéine

Tottem Nutrition

Wilder & Harrier

Melio Food

Exuvie

La Ferme d'Insectes

Näak

La Mexicoise

Imnature insectes

Hagen

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