Production libre initiée et créée par les finissant.e.s de l'École supérieure de théâtre de l’UQAM
Texte de Larry Tremblay
Mise en scène de Nicolas Guillemette
14 avril 1865, John Wilkes Booth tue le seizième président des États-Unis d’une balle dans la tête.
Booth était comédien. On ne se rappelle pas de ses différents rôles. On ne parle pas de son talent. On se souvient de lui comme l’assassin d’Abraham Lincoln. John Wilkes Booth a réussi le plus grand rôle de sa vie : celui de forcer nos mémoires à se souvenir.
Le soir de son assassinat, Abraham Lincoln, président des États-Unis, est assis dans une loge au côté de sa femme au Ford’s Theater à Washington. Le dernier acte à se jouer dans la vie du président avant sa mort est une scène de théâtre.
Mark Killman, metteur en scène à la fois adulé et craint, s’inspire de cette tragédie pour monter sa prochaine création, soit mettre en scène les derniers souffles de Lincoln, la pièce qui se jouait devant ses yeux avant sa mort, la catharsis de son meurtrier et cette soirée dont l’Amérique se souvient à jamais. Pour se faire, il embauche deux comédiens, chouchous du public, pour y jouer les rôles de Laurel et Hardy.
Les personnages s’entremêlent, deviennent comédiens, deviennent figures et les figures redeviennent personnages. L’histoire se mêle aux souvenirs et nos mémoires se tordent, comme les reflets dans un miroir déformant.
« Je me disais aussi : pourquoi ne pas faire l'impossible ? À bien y penser, c'est toujours ce qu'on demande aux acteurs. »
- Laurel
Interprètes
François Lacroix-Lafrenière, Victor Naudet, Virginie Ouellet.
Production
Roxanne Bédard, Jessica Boucher, Alix Brenneur, William Couture, Nicolas Guillemette, Laurie Léveillé, Louis-Charles Lusignan, Catherine Ste-Marie, Laurence Thibault.