CHE GUEVARA, une icône révolutionnaire, par André Champagne

 à 

5625, av. Decelles
Montréal (Québec) Canada

«  Le Che est mort à la veille de 1968, une année cruciale pour la deuxième moitié du XXe siècle; pour la dernière fois, tout paraissait possible et, pour la première fois, la jeunesse d’une grande partie du monde se lança dans une révolte. Nul mieux que le Che ne pouvait incarner cet état d’esprit. »

En 1965, Ernesto Guevara est devenu un boulet pour Fidel Castro. Son zèle révolutionnaire et ses critiques du Grand frère soviétique dérangent. Si le Che incarne le romantisme révolutionnaire des années de guérilla dans la Sierra Maestra, la réalité du pouvoir et les difficultés de l’édification d’une économie socialiste nécessitent des bureaucrates « réalistes » plutôt que des exaltés de la « Révolution ». Son échec au Congo et sa fin tragique en Bolivie font de Che Guevara l’icône, la figure emblématique d’une certaine jeunesse des années soixante qui rêve de changer le monde.

Conférencier : André Champagne, professeur, chroniqueur et conférencier

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